Une plante aux origines anciennes

La griffe du diable est une plante du sud ouest de l’Afrique et a toujours été utilisé par les gens qui y vivent pour traiter l’indigestion, comme laxatif ou pour des problèmes associés aux sangs,  abaisser la fièvre, soulager la douleur, par exemple lors de l’accouchement, ainsi que dans le traitement des plaies, des gonflements et des furoncles.
La connaissance des applications en médecine de l’harpagophytum peut être retracée grâce aux soldats coloniales allemand.

GH Mehnert, un fermier allemand vivant en Namibie a été le témoin d’une guérison « miraculeuse », pendant les soulèvements des Herrero et des Hottentot de 1904 – 1906.  Le sorcier ne voulant pas livrer son secret, Mehnert, avec l’aide de son chien de chasse, a trouvé le trou où le guérisseur avait déterré les tubercules de griffe du diable (Harpagophytum procumbens). Des échantillons de la racine ont ainsi  été envoyés en Allemagne: Harpagophytum procumbens DC a été identifié.

L’harpagophytum a été introduit en Europe pour la première fois en 1953 par OH Volk et a été utilisé pour traiter les maladies métaboliques. Les scientifiques ont rapidement établi qu’il est particulièrement efficace pour traiter l’arthrite.

La griffe du diable est enregistrée comme herbes médicinales en France et en Allemagne, et en tant que compléments alimentaires au Royaume-Uni, Pays-Bas, aux Etats-Unis et l’Extrême-Orient. La Pharmacopée Européenne, publié en 1964, fixe des normes communes pour la composition et la préparation des substances utilisées dans la fabrication de médicaments, dans le but de garantir leur qualité.

 

Le boom des années 70.

Dans les années 1970, la griffe du diable connais un véritable boom en Europe et en Suisse et la demande de racine ne pouvait pas toujours être satisfaite. Depuis lors, cette plante de guérison est devenu un pilier dans le monde de la phytothérapie.
Le nom griffe du diable se réfère aux fruits qui s’accrochent aux animaux et qui donc se disperses. Ces barbes sont également difficiles à enlever et peuvent causer des blessures graves.

Son nom scientifique, Harpagophytum provient à la forme de son fruit ligneuse qui nous rappelle un grappin, « Harpagos » en grec.

Le nom griffe du diable peut donner lieu à confusion car il y a deux plantes alpines dans la famille Campanulaceae qui porte le même nom.